Le bruit me brûle et me blesse
d' une langueur monotone,
pareille à celle que le poète a
répandu sur ses amours d'automne.
d' une langueur monotone,
pareille à celle que le poète a
répandu sur ses amours d'automne.
J' ai besoin d' une musique silencieuse,
d' un tapis de fleurs et de feuilles
qui amortisse le délire contemporain,
un délire hanté par le poids du deuil.
Pourrais-tu jouer pour moi, femme,
de cette harpe si douce qui égrène la nuit,
qui rend ma douleur presque douce, qui ôte
de cette harpe si douce qui égrène la nuit,
qui rend ma douleur presque douce, qui ôte
à mon coeur son costume bleu de suie.
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