L' heure n' était pas l' heure
de la blessure ni celle des boucliers,
de la blessure ni celle des boucliers,
ni celle de l' emphase, il était l' heure
des planètes qui brûlent vives
dans les maisons de verre du midi,
des crânes de pluie mangés
par l' ombre rousse des briques.
Le cheval de labour savait de quelle
manière l' heure tourne autour
de l' eau Et le coureur cycliste
aussi Et le tournevis lui aussi
quand il s' échappe vers la lune de
noyer dressée sur la nappe du
banquet de mariage. Et sur les
uniformes, le plomb des médailles
et des linceuls souriait aux
généraux perdus dans la poussière,
tard le soir. L' heure était un avatar,
les horloges se tenaient assises
sur l' escalier du soleil couchant,
prêtes à sauter dans l' abîme de
l' évanescence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire